Description de la question
Quelles évolutions des métiers de l'éducation populaire aujourd'hui ?
Les structures de l’éducation populaire ont connu de fortes transformations au fil des dernières décennies : beaucoup sont devenues des gestionnaires d’équipement, leurs équipes se sont largement professionnalisées, et elles bénéficient souvent de financements publics soumis à des évaluations de résultats. On peut alors se demander, entre autres :
- Quelles sont les conditions de travail dans l’éducation populaire aujourd’hui ?
- Quels effets ont les évolutions des structures sur le sens au travail et sur l’engagement politique des salarié.e.s ?
Peut-on encore être salarié.e et militant.e de l'éducation populaire aujourd'hui ?
Contexte
Des travaux en sciences sociales se sont intéressés à l'évolution des structures de l’éducation populaire qui ont connu de fortes transformations au fil des dernières décennies. Beaucoup sont devenues des gestionnaires d’équipement, leurs équipes se sont largement professionnalisées, et elles bénéficient souvent de financements publics soumis à des évaluations de résultats. Ces évolutions ont une influence sur les métiers et les carrières de l'éducation populaire, elles mettent notamment en question la place du militantisme dans l'engagement des salarié.e.s de l'éducation populaire.
Points de vue
Nicolas Brusadelli et Antonio Delfini questionnent les conditions de travail et les conditions de politisation, en abordant notamment les impacts du déploiement de logiques gestionnaires dans un secteur historiquement militant.
Éclairages
Les recherches de Nicolas Brusadelli (UPJV, laboratoire Curapp-ESS) portent sur les évolutions des profils salariés et bénévoles au sein de l’éducation populaire. Par un travail embarqué, il a aussi suivi les grandes organisations de l’éduc pop pour en retracer les évolutions et questionner les mouvements d’institutionnalisation de ces structures.
Antonio Delfini est chercheur affilié au CERAPS, militant et membre de l’Observatoire des libertés associatives. La recherche Assopop qu’il a menée récemment sera l’occasion de discuter du sens au travail et des phénomènes d’(auto-)censure chez les salarié.es de l’éducation populaire.
Portée et limites
Ce podcast est le fruit d'une discussion animée par le programme Univ'Asso du Mouvement Associatif Hauts-de-France. Il a pour vocation d'ouvrir des sujets des réflexion, pour aller plus loin, la lecture des articles associés est recommandée.
Ressources liées
Nom
Thématique
Type
Date de publication
Consulter
Podacast Café Recherche : Peut-on encore être militant.e et salarié.e de l'éducation populaire ?
Jeunesse et éducation populaire
URL
3 avril 2024
Consulter
Brusadelli, Nicolas. « La centralité paradoxale des « méthodes » de l’éducation populaire », Cahiers de l’action, vol. 61, 2023
Jeunesse et éducation populaire
URL
3 avril 2024
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Quelles évolutions des métiers de l'éducation populaire aujourd'hui ?
Les structures de l’éducation populaire ont connu de fortes transformations au fil des dernières décennies : beaucoup sont devenues des gestionnaires d’équipement, leurs équipes se sont largement professionnalisées, et elles bénéficient souvent de financements publics soumis à des évaluations de résultats. On peut alors se demander, entre autres :
- Quelles sont les conditions de travail dans l’éducation populaire aujourd’hui ?
- Quels effets ont les évolutions des structures sur le sens au travail et sur l’engagement politique des salarié.e.s ?
Peut-on encore être salarié.e et militant.e de l'éducation populaire aujourd'hui ?
Contexte
Des travaux en sciences sociales se sont intéressés à l'évolution des structures de l’éducation populaire qui ont connu de fortes transformations au fil des dernières décennies. Beaucoup sont devenues des gestionnaires d’équipement, leurs équipes se sont largement professionnalisées, et elles bénéficient souvent de financements publics soumis à des évaluations de résultats. Ces évolutions ont une influence sur les métiers et les carrières de l'éducation populaire, elles mettent notamment en question la place du militantisme dans l'engagement des salarié.e.s de l'éducation populaire.
Points de vue
Nicolas Brusadelli et Antonio Delfini questionnent les conditions de travail et les conditions de politisation, en abordant notamment les impacts du déploiement de logiques gestionnaires dans un secteur historiquement militant.
Éclairages
Les recherches de Nicolas Brusadelli (UPJV, laboratoire Curapp-ESS) portent sur les évolutions des profils salariés et bénévoles au sein de l’éducation populaire. Par un travail embarqué, il a aussi suivi les grandes organisations de l’éduc pop pour en retracer les évolutions et questionner les mouvements d’institutionnalisation de ces structures.
Antonio Delfini est chercheur affilié au CERAPS, militant et membre de l’Observatoire des libertés associatives. La recherche Assopop qu’il a menée récemment sera l’occasion de discuter du sens au travail et des phénomènes d’(auto-)censure chez les salarié.es de l’éducation populaire.
Portée et limites
Ce podcast est le fruit d'une discussion animée par le programme Univ'Asso du Mouvement Associatif Hauts-de-France. Il a pour vocation d'ouvrir des sujets des réflexion, pour aller plus loin, la lecture des articles associés est recommandée.
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| Nom | Thématique | Type | Date de publication | |
|---|---|---|---|---|
| Consulter | Podacast Café Recherche : Peut-on encore être militant.e et salarié.e de l'éducation populaire ? | Jeunesse et éducation populaire | URL | 3 avril 2024 |
| Consulter | Brusadelli, Nicolas. « La centralité paradoxale des « méthodes » de l’éducation populaire », Cahiers de l’action, vol. 61, 2023 | Jeunesse et éducation populaire | URL | 3 avril 2024 |